Ne laissons pas faire !
Cette fois les oies du Capitole n'étaient pas là pour donner l'alerte aux Romains contre une attaque de Gaulois ... Non, cette fois c'est sur la place du Capitole de Toulouse qu'elles tentaient d'alerter sur les dangers qui menacent les petits producteurs.
Ce dimanche, sur appel de la Confédération Paysanne et par le biais d'un marché paysan suivi d'une conférence, le problème est posé : Nous sommes en train d'assister à la dispararition de toutes nos petites fermes de producteurs au profit des fermes-usines industrielles ...
La grippe aviaire est actuellement le prétexte à la restructuration de la filière avicole au profit des grands groupes, de l'industrialisation, de l'export ... et au détriment des élevages fermiers et de plein air.
La décision du ministère de l’Agriculture de créer un vide sanitaire et de mettre en place des mesures de bio-sécurité menace les éleveurs de volaille. Ils ne peuvent se permettre de passer jusqu’à six mois sans production. C’est une véritable catastrophe économique et sociale qui se profile. Et si cela ne suffit pas, ce sont les mesures de bio-sécurité (pas de mélange d’espèces, bâtiments fermés et en dur, etc) qui les achèveront. Les élevages fermiers et de plein air seront particulièrement impactés puisque les mesures annoncées y sont inapplicables.
--> Les mesures pour faire face à la grippe aviaire doivent être adaptées aux différents élevages.
Et dans le même temps, on entend dire que la Commission Européenne veut modifier la réglementation pour pouvoir autoriser la présence d'une dose "tolérable" de pesticides dans les produits bio !...
Et aussi, L'agro industrie veut confisquer le mot "bio"...
Alors ça continue... 1 petit pas en avant, 3 grands pas en arrière ....
Nos carottes en viendraient presque à faire des bras d'honneur ...